HONTE AUX SAUVETEURS DE LA PLAGE ??? TROUVILLE/MER 15/08/2013
intervention musclée pour mi-mollet dans l'eau
Avoir les pieds dans l'eau à mi mollet donc au bord de l'eau sur une plage où la baignade est interdite peut avoir des conséquences dramatiques.
En arrivant à Trouville-sur-Mer (14) France le 15 août 2013, mes enfants se sont empressés dès qu'ils ont vu le sable. Je les ai interpelé en leur demandant de ne pas courir vu qu'il y avait du monde, il était environ 15h30. On a donc longé les rochers qui délimitent le chenal navigable et on s'est installé.
Les enfants sont partis au bord de l'eau je les ai rejoins. Une voix se fit retentir au loin ; la personne était positionnée sur un jet ski au bout du chenal navigable en criant baignade interdite je lui ai demandé la raison de cette interdiction mais n'ayant eu de réponse, j ai donc redemandé pourquoi plus fortement pensant qu'il n avait pas entendu. (Je suis sourd d'une oreille depuis mon plus jeune âge et l'autre n'est pas au top) ; là il m'a répondu de l'attendre et qu'il allait m'expliquer.
Il s éloigna : là, j'avoue ne pas avoir compris sur le moment.
J'étais donc avec mes enfants qui ramassaient des coquillages échoués sur la plage comme tant d'autres. Ma fille me tendait des coquillages quand le sauveteur en surveillance de la plage mit son jet ski au bord de l'eau où nous nous trouvions et me signala les banderoles (là j'en pris connaissance) et il me dit de remonter je lui fais alors observer que nous étions au bord de l'eau, puis je le vis regarder derrière mon épaule alors tournant la tête, j'eus le temps de voir que se trouvait un de ses collègues qui balança un coup de matraque dans ma direction ma tête (le bras le long du corps levant la matraque du bas le haut pour m'atteindre) ; je me suis donc incliné sur le côte pour l'éviter, ne comprenant pas ce qui se passait (tout s'est passé très vite). Au même moment, le sauveteur (du jet ski) se jeta sur moi en m'étranglant très fortement dans l'eau, là je me mordis la langue ne pouvant la dégager, tenue comme dans un étau sous l'eau, sans air avec l'eau qui rentrait par mes narines -- ne pouvant plus respirer (impression de littéralement mourir étouffé).
A partir de là, j'ai eu droit au traitement d'usage : matraque, étranglement, appui sur la trachée avec le coude pendant que l'on me maintenait : tout était bon pour faire très mal.
Les 2 sauveteurs s'acharnait à vouloir me mettre les mains dans le dos,malgré que je leur disais tant bien que mal que je ne pouvais pas car ayant des problèmes importants d'épaules.
A savoir : l'une des épaules n'étant pas stabilisée suite à une ré-opération pour laquelle les médecins ont dû enlever la butée qui était censée me stabiliser (car les dégâts qu'elle a créée auraient pu, selon les propres termes du spécialiste, me coûter mon épaule gauche) et l'autre ayant une broche qui me limite l'amplitude.
Ma conjointe et mes enfants leur ont également crié de ne pas me mettre les mains dans le dos en les avisant de ma situation médicale mais les sauveteurs n'en tenaient toujours pas compte.
J'ai donc fait de la 'résistance' passive ponctuée par des sursauts dus au traitement dont je faisais l'objet.
Ils tiraient, forçaient, matraquaient les jambes , pour me mettre les mains dans le dos je continuais à résister passivement, cherchant à masquer leur actions en se couchant au plus près de moi repoussant les personnes qui cherchaient à voir.
Au vu de ma résistance passive, ils ont fini bien plus tard par me dire qu'ils me passaient les menottes devant et donc à partir de ce moment je n'ai plus opposé aucune résistance.
Je n ai porté aucun coup ni aucune insulte, j ai subi du début à la fin.
Emmené au poste, je suis resté en garde vue jusque le lendemain fin de matinée.
J'ai une convocation au Tribunal de Lisieux le 25/09/2013 à 08h30. (Motifs : résistances avec violences).
Des questions se posent :
Poser une simple question à une personne au loin peut être mal pris.
- A t-'il prit cela pour de l'agressivité? étant donné que je n'ai compris que plus tard qu'il avait appelé des renforts pendant qu'il s'était éloigné avant de revenir assez rapidement pour soi disant 'm'expliquer'.
- Que faisait un sauveteur en surveillance de la plage ; sa seule présence peut porter à croire au contraire, que la baignade est autorisée.
- Pourquoi n'ont-ils pas regardé l'état de mes épaules ? J'étais en débardeur : on pouvait voir les cicatrices?
-Des banderoles sur la plage que nous n'avons pas vu, dues à leur éloignement à au mois 70 mètres des rochers et avec une forte fréquentation ce jour.
-Ou bien, ont- ils des consignes de façon à faire monter les statistiques sur l'insécurité ?
En espérant sincèrement me tromper si tel est le cas, personne n'est à l abri chez les petites gens.
Pour un week-end de détente en famille : cela a été réussi !!!